Mythes et réalités

Mythe : La gestion de l’offre empêche les jeunes entrepreneurs à se lancer en production agricole.

Réalité : Au contraire! Les agriculteurs de la relève voient d’un œil rassurant la gestion de l’offre parce qu’elle les aide à devenir rentables et à planifier leur développement dans un environnement prévisible, tout en leur assurant un revenu décent et équitable sans recourir aux subventions.

Selon une étude du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, 37 % de la relève en agriculture choisit de s’établir en production laitière alors que le secteur laitier représente 28% de la production agricole du Québec.

de la relève en agriculture choisit de s’établir en production laitière

Mythe : La gestion de l’offre gonfle les prix des produits de consommation.

Réalité : La gestion de l’offre assure un panier de produits de grande qualité à prix raisonnable. Par exemple, une récente comparaison de prix à l’échelle internationale démontre que le prix de détail pondéré du lait au Canada se compare avantageusement à celui payé ailleurs dans le monde.

La gestion de l’offre n’a pas d’incidence directe sur le prix au détail. Ce dernier est établi par un ensemble de facteurs et de partenaires, allant des transformateurs aux détaillants en passant même par des instances gouvernementales dans le cas du lait.

* Les hormones pour stimuler la production laitière, comme la somatotrophine bovine, sont permises aux États-Unis, mais interdites au Canada. Tout le lait vendu au Canada en est exempt. Source : Les Producteurs laitiers du Canada et Nielsen, 2017.

Mythe : La gestion de l’offre nuit aux échanges commerciaux entre le Canada et ses partenaires commerciaux.

Réalité : La gestion de l’offre ne nuit pas aux échanges commerciaux du Canada. Tous les pays ont des politiques pour protéger leur agriculture. Bien que le contrôle des frontières soit l’un des piliers de la gestion de l’offre, le marché canadien des produits laitiers et avicoles est tout de même beaucoup plus ouvert que celui des États-Unis ou d’autres partenaires commerciaux, en raison notamment d’accès à son marché consentis par le Canada dans différents accords commerciaux.

D’ailleurs, au terme de l’entrée en vigueur de l’Accord économique et commercial global (AECG) et du Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), l’accès aux produits canadiens sous gestion de l’offre sera encore plus important.